Maximilien de NEVE

soay_tubizePhoto : www.lavenir.net

Produit

Élevage et sélection de moutons Soay, principalement pour l’entretien permanent d’espaces naturels. Les jeunes béliers de l’année sont regroupés dans 2 parcs pendant un an, après quoi une sélection est faite entre futurs reproducteurs, brouteurs et ceux qui partent à l’abattage. Les premiers sont destinés aux éleveurs-sélectionneurs de la commission raciale et les autres sont utilisés pour des projets d’éco-pâturage privés ou publics.
Le mouton de Soay a plusieurs particularités intéressantes pour la gestion d’espaces naturels : très résistant aux épizooties et aux verminoses, il ne doit être vermifugé qu’une fois par an en système de pâturage extensif. Il mue naturellement et n’a donc pas besoin d’être tondu ; ses petits sabots noirs (comme ceux du chevreuil) ne sont pas sensibles au piétin et n’ont pas besoin d’être régulièrement taillés; son taux de conversion de matière sèche en énergie est des plus élevés ce qui le rend donc très sobre au point de vue alimentaire. Il broute les diverses graminées (60-70%) comme les plantes ligneuses (30-40%). Son besoin en eau est aussi très limité. C’est un mouton grégaire et très territorial qui se prête bien à la gestion permanente d’espaces naturels, mais pas au système de pâturage partiel par transhumance. Le seul défaut est son caractère farouche (c’est le plus proche parent du mouflon) et dès lors il ne se manipule pas aisément.

Milieux gérés

Parmi les projets publics, une dizaine d’hectares de flancs de bassins (de décantation) transformés en réserves ornithologiques à Frasnes-lez-Anvaing sont entretenus depuis 2008 par un troupeau de béliers, sans aucun apport fourrager, sans vermifuge ou vaccination, et vivant à l’état sauvage. Pour des raisons de sécurité, en lieu et place des ouvriers, les ruines de Mariemont sont entretenues par une demi-douzaine de béliers depuis 2012. En 2016, à Clabecq (Tubize) une dizaine de béliers entretiennent un parc public dans le cadre d’une approche écologique par éco-pâturage. A Mazy, Francesco Compostella a introduit des moutons Soay pour l’entretien de parcelles de lisières et semi-forestières situées en Natura 2000. Maximilien de Neve travaille sur plusieurs projets d’éco-pâturage à finalité environnementale (projet verger bio, projet chouette chevêche, etc…). Francesco Compostella utilise un troupeau de Soay pour l’entretien d’une pelouse calcaire à Falnuée. Carmeuse (ref Guillaume Lhoest) utilise aussi plusieurs troupeaux Soay pour l’entretien de zones abruptes ou marginales d’anciennes carrières réhabilitées en espaces naturels pour la biodiversité en partenariat avec Natagora. Pour 2017 un projet « chouette chevêche » se développera avec un volet éco-pâturage avec des moutons de Soay près de Lavaux St Anne.

Services

Maximilien de Neve est disponible pour l’identification de projets agro-pastoraux ou d’éco-pâturage, la formulation de propositions de mise en place et pour le conseil en matière de gestion pastorale (notamment charges à l’hectare). Avec ses partenaires de la commission raciale, il peut aussi offrir de nouveaux géniteurs (béliers et brebis) sélectionnés inscrits au livre généalogique pour améliorer la qualité des troupeaux.

Divers

Maximilien essaie dorénavant de promouvoir la viande de mouton de Soay qui est une viande maigre avec un goût particulier de venaison qui pourrait trouver sa place dans la restauration avant l’ouverture de la chasse (et la disponibilité de gibiers).

Maximilien est apiculteur expérimenté :
1. coaching/formation/suivi pratique d’apiculteurs débutants
2. mise à disposition de colonies (essaims)
3. vente de miel « à la ferme »

Contact

Maximilien de NEVE : soay@skynet.be, vice-président de la commission raciale et expert pour la race.